Gérald de Palmas, ses riffs de guitare ont enflammé le COSEC, à …

À 14 heures samedi, il pleut des cordes, les premiers fans s’agglutinent devant le COSEC, à Arques. Un peu avant 20 heures, dans la salle il fait chaud, au premier rang Axel, Cyril, Patricia, Hervé, les enfants et les parents, fans de la première heure – les seconds ont transmis le virus aux premiers. Axel a posé sa guitare à ses pieds, «
je suis guitariste, j’interprète les chansons de de Palmas
», glisse-t-il. Sous la housse, sur le bois de l’instrument, il espère glaner un autographe. Claudine, un peu plus loin, dans son fauteuil roulant, aspire à ce «
qu’il m’emmène dans ses bagages
».

Les lumières s’éteignent, Arno Santamaria traverse la scène, la guitare en bandoulière, les lèvres collées au micro. «
Je suis la première partie. » Applaudissements. «
Est-ce que vous êtes réveillés Arques ? Parce qu’on revient de Lille, et Lille, c’est énorme. Mais on m’a dit que c’était pareil partout dans le Nord.
» Un moment de flottement. Et puis le COSEC montre que oui, c’est vrai. Le set est court, le temps de chauffer la salle. Arno Santamaria, c’est de Palmas à ses débuts, la tignasse ébouriffée en plus, le déhanché moins prononcé. «
Je remercie Gérald de Palmas de m’avoir offert cette tournée, c’est un chic mec.
»

«
On est quel soir ? Samedi ? C’est bien le samedi soir, c’est mieux que le lundi. Remarquez, on joue pas souvent le lundi soir. Heureusement. Intéressant cette théorie sur les soirs…
» En trois chansons, Gérald de Palmas fait exploser la température, show rock, bardé de testostérone – les considérations sur le déhanché du guitariste et les poils du bassiste font hurler les filles. Des extraits du dernier album – Marlowe, pour son fils, Jenny, que ceux qui étaient à Lille la veille réclament à cor et à cri –, les tubes du début, J’en rêve encore, met la salle debout. Les organisateurs repoussent les spectateurs sur leurs chaises, sur Serait-il, «
Venez danser devant
», souffle Gérald de Palmas.

Sur la route, Au Paradis, les huit cent cinquante spectateurs y sont, Au bord de l’eau, ils chantent en chœur avec de Palmas, revenu seul à la guitare, Une seule vie, en riffs de guitare, et le groupe s’éclipse. «
C’était merveilleux, il se donne à fond sur scène. » Claudine, dont c’était le premier concert de de Palmas, pense qu’il sera «
inoubliable
». Elle attend comme d’autres, une poignée, les dédicaces. Camille aussi, avec sa maman, «
on était venu l’année dernière pour Hélène Ségara et on avait regretté de ne pas êtres resté après, pour prolonger le moment
». De Palmas a déjà quitté Arques. Sur les visages, la déception. «
On y croyait sans y croire, philosophent Camille et sa maman. On verra la tête d’affiche de l’an prochain. »class=”macro” displayname=”esp” name=”esp”
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