VIDEOS. A 15 ans, Tina S réalise des prouesses musicales à la …

Tina est tombée dans la marmite musicale dès le plus jeune âge. “Je suis pour ainsi dire née dans le monde de la guitare et de la musique. Depuis toute petite, j’entendais et j’écoutais mon grand frère jouer de la guitare classique à longueur de temps”. Jouer de cet instrument lui est venu aussi naturellement que d’apprendre à marcher ou à parler. “Je devais suivre les traces de mon frère, c’était une évidence”, explique l’adolescente aujourd’hui âgée de 15 ans

 

A 6 ans, Tina commence à prendre des cours de guitare classique au conservatoire. Elle ne lâchera plus l’instrument, mais passera à une version beaucoup plus rock à l’âge de 13 ans: la guitare électrique, et plus particulièrement la Vigier, son modèle de prédilection avec lequel elle s’attaque aux morceaux les plus difficiles. Pour le goût du défi. “Il n’y a pas de morceau simple, de morceau qui n’exigerait pas un certain temps de travail, ce serait un manque de respect d’affirmer le contraire, affirme la jeune musicienne. Bien entendu, il y a toujours des morceaux plus compliqués que d’autres. Je fais partie de ces personnes qui cherchent sans cesse de nouveaux objectifs, producteurs d’adrénaline et de motivation”. Tina S a le goût du challenge, et affiche pourtant une décontraction bluffante lors de ses performances.  

Immense succès sur Internet

En 2007, la jeune fille ouvre sa chaîne Youtube pour poster ses impressionnantes performances musicales sur la plateforme. Vivaldi, Pink Floyd, Van Halen, Dragon Force, la guitariste en herbe s’attaque aux monstres sacrés avec un talent impressionnant, qui ne manque pas de susciter l’admiration de nombreux internautes. 

 

“Je n’aurais jamais réussi à me faire connaître à ce point sans Youtube”

La Française compte aujourd’hui plus de 200 000 abonnés, et près de 100 000 likes sur sa page Facebook. Les réseaux sociaux n’ont pas de secret pour l’adolescence, qui se félicite de cette fenêtre ouverte sur le monde. “J’ai la chance de faire partie de cette génération qui dispose de cette plateforme internationale pour montrer à la planète ce que j’aime faire. Imaginez qu’en un seul clic, je peux toucher n’importe quelle région de la planète, n’importe quel habitant à condition que celui-ci dispose d’un accès à Internet!”  

 

Une exposition médiatique qu’elle maîtrise de A à Z. “L’espace d’expression dont chaque Youtubeur dispose est quelque chose d’extraordinaire une chance à saisir. Comment faire sans ce type de réseau? Aller dans la rue, démarcher, voyager aux quatre coins de la planète pour essayer de toucher un auditoire précis? Je n’aurais jamais réussi à me faire connaître à ce point sans Youtube”, reconnaît Tina S.  

A ceux qui l’accusent de ne donner que dans la démonstration technique, la jeune guitariste rétorque qu’elle “ne cherche pas à jouer des morceaux compliqués pour amuser la galerie. Je choisis un morceau qui représente pour moi un réel challenge et me pousse à me dépasser, à travailler sans relâche et à donner le meilleur de moi-même pour arriver à mes fins. Ce sont aussi des morceaux que j’aime énormément, j’y trouve donc un plaisir double”. 

 

Au delà du virtuel

Etonnante de maturité, Tina S sait où elle va, et ne se laisse pas dépasser par sa soudaine notoriété née sur Internet. “Je suis consciente que de nombreuses personnes me suivent, aiment ce que je fais et m’encouragent. C’est une grande fierté. Mais je garde les pieds sur terre car je suis également consciente du long chemin qu’il me reste à parcourir pour arriver à réaliser mes rêves. Je n’ai que 15 ans, je suis jeune, très jeune, et il ne faut pas que je l’oublie”.  

Parmi ses rêves figure celui de partager la scène avec John Petrucci, leader du groupe de métal Dream Theater, qu’elle a déjà eu le plaisir de rencontrer, ou encore Steve Vai. “Ce sont des guitaristes qui ont marqué de façon indélébile l’histoire de la guitare”, confie la jeune fille. 

Le prochain challenge de Tina S? Franchir la frontière du virtuel. “J’ai envie de continuer à m’amuser. Travailler, travailler et travailler pour arriver peut être un jour à rejoindre une scène réelle, avec un public que je pourrai rencontrer physiquement. J’aimerais avec le temps dépasser le cadre du monde virtuel et pour jouer, pourquoi pas, avec les meilleurs guitaristes de notre époque.”  

 

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