Vous pensiez que le blues et la soul étaient morts ? Perdu !
Jeudi soir le tout nouveau label Nueva Onda Records avait organisé une soirée de lancement en réunissant pléthore d’artistes venus de tous horizons, du blues le plus roots à la soul la plus moderne. La salle était pleine, ce qui prouve que ces styles musicaux qu’on aurait pu croire délaissés font encore recette.
Malgré un plateau plutôt chargé et les changements que cela impose, le concert s’est déroulé d’une manière très fluide. L’artiste ayant eu la mission d’ouvrir le show est Alex Massmedia, mélangeant une pincée de blues et un soupçon de folk tout ceci en duo avec son guitariste Etienne Prieuret.
Succèderont ensuite Big Daddy Wilson accompagné du guitariste Roberto Morbioli, le collectif We Have a Dream (et là on est presque dans la dream team du blues) composé de Harrison Kennedy, Ruthie Foster,Eric Bibb et Michael Jerome Browne. Un blues plutôt cool, traditionnel mais sacrément bien envoyé !
La fin du premier set se profile et c’est le groupe Malted Milk qui s’est associé à la chanteuse Toni Green qui se présente devant le public. Ils clôturent le set avec une série de morceaux taillés à coup de guitare, de basse et de section de cuivres dans le plus pur style Soul/Blues qui habille magnifiquement la voix de Toni Green, une vraie “Soul diva” !
Le deuxième set s’ouvre par la prestation de Mathis Haug à la guitare, accompagné de son acolyte Stéphan Notari aux percussions/batterie. Une batterie un peu spéciale faite de bric et de broc, elle ne laisse pas présager de l’énergie et de la musicalité du duo, qui commence avec un morceau plutôt calme, qui peu à peu va évoluer vers un blues, plus dur, plus rock. Ce duo fonctionne à merveille !
La suite plus calme mais non dénuée d’humour, avec le bluesman Larry Garner, qui s’accompagne seul avec sa gibson, et nous gratifie de deux titres dont un “she’s the boss” qui nous compte les péripéties de la vie de couple.
Pura Fé, chanteuse Amérindienne accompagnée à la guitare par Mathis Haug nous interprète deux morceaux folk/blues avec des touches de “world music”.
La chanteuse Nikki Hill lui succède, accompagné de ses musiciens, elle prend la salle avec des morceaux à la frontière de la soul et du rockabilly, elle se fait vraiment plaisir sur scène et ca se sent !
Cette magnifique soirée s’achève avec les New Blues Generation, un bien beau plateau de musicien(ne)s qui vont nous délivrer un Chicago blues puissant et endiablé, avec une mention séciale pour Wayne Baker Brooks que j’ai trouvé particulièrement bon !!
Vous pouvez retrouver tous ces artistes sur le site de Nueva Onda Merci à Yohann Feignoux de Nueva Onda.
Vincent Le Gallic – le 03 décembre 2014
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