Au 3e étage, Vivian Figuerido, venue de Cuba, a établi son atelier au milieu de photographies et peintures d’artistes locaux. Jusqu’au 3 août, Vivian peindra en direct des œuvres sur le thème de la guitare. Des œuvres pointillistes étonnantes qui laissent le visiteur songeur.
Une guitare est posée au centre de la salle. C’est une œuvre d’un drôle d’artiste, René Taberna, plus connu sous le nom de Renato. Il a installé son atelier sous le kiosque de Mendi Zolan pour donner le ton du festival. Il explique sa passion, ses longues promenades matinales le long de l’estran, dont il revient chargé de bois flottés, de pierres ramenées par les chalutiers.
« Un challenge »
Pendant ces rêveries de promeneur solitaire, il communique avec la mer, qui a déjà commencé le travail de sculpture. « J’exalte ce qu’elle veut dire et j’essaye de ne pas la trahir. » Renato se recueille devant l’œuvre des flots, y trouve l’inspiration. Il prend ses boujes, ses ciseaux à bois, et précise simplement les formes. « À chaque fois, c’est une communion, une aventure », sourit l’artiste.
Pour Guitaralde, le service culturel lui a demandé de réaliser une guitare. « Un challenge », dit Renato, qui a été, dans une autre vie, joueur de mandoline et a fait partie de l’Estudiantina de Saint-Jean-de-Luz. Sa guitare est issue d’un bois flotté. Renato l’a perfectionnée, lui rajoutant des cordes, des fils de pêche ramassés. Depuis quelque temps, Renato s’inspire de la calligraphie et de la Chine : oiseaux, jonques et personnages orientaux naissent de ses mains agiles. Les statues de Renato jalonnent le chemin de Ciboure à Hendaye. Au pied du phare de Ciboure trône Poséidon. À l’entrée d’Hendaye, une sirène, sur le boulevard de la Mer, un maori, et, sous le paseo de Mendi Zolan, les promeneurs surprennent la Dame de la Côte.
Exposition à Mendi Zolan, du mardi au samedi, de 10 heures à 13 heures et de 15 heures à 19 heures.
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