Jimmy Page guitariste légendaire de Led Zeppelin et les Yardbirds

Jimmy Page de Led Zeppelin et les YardBirds

James Patrick Page OBE (né le 9 janvier 1944) est un guitariste, producteur et compositeur anglais de rock, né à Heston dans la banlieue de Londres. Il est très inspiré par le blues, le folk, la musique indienne et la musique orientale.

Il est le fondateur, leader et compositeur (en duo avec Robert Plant, auteur des textes) de la majorité des chansons du célèbre groupe desannées 1970 Led Zeppelin. Auparavant, dès 1963, il mène une carrière prolifique comme musicien de studio. Sa virtuosité en fait vite un des musiciens les plus demandés lors des séances d’enregistrement des artistes et des groupes phares, jusqu’à son arrivée chez lesYardbirds, fin 1966. Avec ses amis Eric Clapton et Jeff Beck, il est considéré comme l’un des trois meilleurs guitaristes britanniques, et comme l’un des plus influents de l’histoire du rock. En 2005, il est élevé au grade d’Officier de l’Ordre de l’Empire britannique pour son travail caritatif au Brésil et a aussi reçu en 2008 le titre de Docteur honoris causa pour son apport à la musique. En 2011, le magazine américain Rolling Stone le classe troisième derrière Jimi Hendrix (1er) et Eric Clapton (2e) dans le classement des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps.

Le 24 août 2008, il apparaît lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Pékin où il joue Whole Lotta Love dans le Stade du Nid D’oiseau aux côtés de la chanteuse Leona Lewis. En septembre 2008, il est la vedette avec The Edge (U2) et Jack White (The White Stripes) du film-documentaire It might get loud.

 

Jimmy Page est né en 1944 à Heston (Londres), une banlieue ouest de Londres qui forme aujourd’hui le district londonien de Hounslow. Son père est gestionnaire de personnel dans l’industrie et sa mère est la secrétaire d’un médecin. Fils unique, Page déménage avec sa famille à Epsom, en 1952. Il débute la guitare à l’âge de 12 ans et, même s’il suit quelques cours à Kingston-upon-Thames, acquiert son jeu de façon autodidacte. Ses premières influences sont des guitaristes rockabilly comme Scotty Moore ou James Burton, tous deux musiciens sur les enregistrements d’Elvis Presley, mais aussi Johnny Day qui a joué avec The Everly Brothers et Cliff Gallup guitariste de blues des Gene Vincent. La chanson de Presley, Baby Let’s Play House, est l’un de ses morceaux favoris sur sa première guitare électrique, une Futurama Grazioso de seconde main. Les talents de Page s’étendent également au monde acoustique avec un jeu folk, reprenant des morceaux de Bert Jansch, John Renbourn ou des influences plus blues avec Elmore James et B.B. King. À l’âge de 14 ans, il participe à une émission de la BBC, All Your Own, qui présente des enfants talentueux ou collectionneurs. Il fait une apparition avec un groupe de skiffle, un genre musical populaire à l’époque.

Jimmy Page quitte l’école à l’âge de 14 ans pour poursuivre sa carrière musicale et, après quelques accompagnements avec le poète Royston Ellis et le chanteur Red E. Lewis, il est approché par Neil Christian, chanteur du groupe The Crusaders. Page fait des représentations avec Christian pendant deux ans, puis enregistre sur plusieurs albums, dont le single de novembre 1962, The Road to Love.

C’est à cette période qu’il tombe sérieusement malade, atteint par une mononucléose infectieuse qui l’empêche de continuer les concerts. En convalescence, Page décide de mettre la musique de côté pour se consacrer à son autre passion, la peinture. Il s’inscrit au Sutton Art College de Surrey.

 

Alors qu’il est encore étudiant, Page fait souvent des incursions dans les concerts du Marquee Club, auprès de groupes comme Les All Stars de Cyril Davies ou Blues Incorporated. Il y joue avec des guitaristes en devenir, à l’instar de Jeff Beck et Eric Clapton. Un soir, John Gibb de The Silhouettes le remarque et lui demande s’il est prêt à l’aider à enregistrer des singles pour EMI, dontThe Worrying Kind. Mais c’est l’offre de Mike Leander de Decca Records que Page accepte, et sa première session pour le label est l’enregistrement de Diamonds par Jet Harris & Tony Meehan, un tube qui devient numéro 1 en Grande-Bretagne au début de l’année 1963.

S’ensuivent quelques brèves collaborations avec Neil Christian and The Crusaders et avec Carter-Lewis and The Southerners, le groupe de Mike Hurst et Mickey Finn and the Blue Men. Page se lance alors dans un travail en studio à temps complet. En tant que guitariste de studio, il est connu sous le surnom de Little Jim, pour éviter la confusion avec Big Jim Sullivan, alias Big Jim.

En 1964, Page joue sur As Tears Go By[réf. nécessaire] de Marianne Faithfull, sur Tobacco Road[réf. nécessaire] de The Nashville Teens, sur une version alternative de Heart of Stone des Rolling Stones, sur Baby, Please Don’t Go, Gloria, Here Comes the Night et plusieurs autres singles de Them & Van Morrison, sur Is it True et What’d I Say par Brenda Lee, ainsi que sur toutes les chansons de Dave Berry entre décembre 1963 et juin 1965. Guitariste préféré du producteur Shel Talmy, il finit par travailler sur quelques chansons des Who et des Kinks. Il prend part aux enregistrements du premier album des Kinks (il ne joua aucun des solos, malgré les rumeurs), ainsi qu’au premier single des Who, I Can’t Explain, mais ses parties ne seront pas retenues pour la version finale. Il joue également sur leur morceau Bald Headed Woman.

En 1965, Page est engagé par le manager des Rolling Stones, Andrew Loog Oldham, en tant que producteur et A&R – artiste et répertoire, chargé des questions administratives et contractuelles pour les enregistrements – pour le label Immediate Records qu’il vient de créer. Ce nouveau poste lui permet de produire un single de John Mayall et trois albums de Chris Farlowe. Toujours en 1965, il joue avec Eric Clapton sur sept blues instrumentaux qu’il produit pour Immediate. Page écrit quelques chansons avec Jackie DeShannon. Il travaille en tant que musicien sur l’album Love Chronicles de Al Stewart en 1969, et sur cinq morceaux de l’album de Joe Cocker, With a Little Help from My Friends.


Quand il est interrogé au sujet des chansons sur lesquelles il a joué – et plus particulièrement celles où son rôle est controversé – Page déclare qu’il lui est difficile de s’en souvenir en raison de la masse de travail lors des enregistrements à l’époque. De plus, les archives des sessions de ces années ne détaillaient pas toujours avec exactitude toutes les interventions de tous les musiciens présents et, quand bien même c’était le cas, certaines maisons de disques ont disparu depuis, avec leurs archives. Diverses estimations indiquent qu’il joue sur 50 à 90 % des enregistrements qui furent produits en Angleterre entre 1963 et 19662. Mais beaucoup de rumeurs courent qui ne seront jamais vérifiables, d’autant plus que, pour celles que l’on peut correctement distinguer dans l’accompagnement musical, certaines de ses interventions supposées à la guitare ne sont pas clairement identifiables à l’oreille de manière incontestable. Page figure aussi aux côtés d’artistes venant de l’Europe continentale comme Nico, Michel Polnareff (Page joue sur La Poupée qui fait non, sortie au printemps 1966), Françoise Hardy, Eddy Mitchell (sur What’d I Say en 1965) etJohnny Hallyday en 1967.

En 1966, Jimmy Page joue un rôle secondaire dans le film Blow-Up de Michelangelo Antonioni. Dans une scène, il joue le rôle d’un musicien de groupe avec le groupe The Yardbirds.

En 1968, John Paul Jones et lui participent tous deux à l’enregistrement de The Hurdy Gurdy Man de Donovan5.

Si Page a joué avec un grand nombre de musiciens connus dans les années 1960, une partie de ces premiers morceaux ne sont disponibles que sur des bootlegs, la plupart diffusés par le fan-club de Led Zeppelin à la fin des années 1970. Parmi ces enregistrements figurent notamment une vieille jam session avec Keith Richards, ainsi qu’une reprise de Little Queen of Spades du bluesman Robert Johnson.

 

En 1968, après que Jimmy Page a repéré Robert Plant, qui lui suggère John Bonham pour batteur, les quatre musiciens de Led zeppelin se réunissent pour la première fois. Le résultat est satisfaisant, les quatre hommes s’entendent, c’est le début de Led Zeppelin. Dès 1969, le groupe sort 2 albums : Led Zeppelin et Led Zeppelin II. Si le premier est un succès, l’autre l’est encore plus. Mais le groupe n’est pas directement reconnu dans son propre pays. Il faut attendre qu’il ait son succès en Amérique avant que l’Angleterre ne s’intéresse à ce nouveau groupe. En effet, les premières tournées américaines et européennes furent un succès. En 1970, Led Zeppelin sort son 3e album : Led Zeppelin III. Et, en 1971, l’album IV du groupe fait son apparition dans les bacs des disquaires. Ce dernier album est considéré comme le meilleur du groupe, ne serait-ce que pour la chanson Stairway to Heaven (4e chanson de l’album). La chanson rencontre un succès planétaire. Elle est aujourd’hui comme un hymne du rock’n roll. En 1973, le groupe sort un nouvel album cette fois-ci nommé Houses of the Holy. Cette même année, le groupe fait une tournée européenne qui rencontre un immense succès. En 1975, c’est l’album Physical Graffiti qui atterrit dans les bacs. En cette même année, le groupe sort son premier film The Song Remains the Same, qui est jugé très mauvais par la critique ; mais comme le dit Philippe Manœuvre « The Song Remains the Same peut être un très mauvais concert de Led Zep au Madison Square Garden en 73, demeure évidement 1 million de fois plus intéressant qu’un spectacle de Lenny Kravitz ». En 1977 l’album Presence sort, qui illustre la période la plus noire du zeppelin. En 1979, l’album In Through the Out Door, qui sera d’ailleurs le dernier du groupe, sort. Et, en 1980, après sa 40e vodka[réf. nécessaire], le batteur du groupe, John Bonham, décède. Il est retrouvé mort au domicile de Jimmy Page. C’est la fin du groupe.

 

Pour composer la plupart des chansons de Led Zeppelin, Page utilise une guitare Gibson Les Paul (modèles ’58 et ’59), et des amplificateurs Marshall qu’il utilise abondamment en concert pour son jeu incisif avec un son puissant, chaud et gras. Gibson a par la suite sorti une version custom signature de la Les Paul de Page. Il est aussi connu pour avoir rendu célèbre la Gibson EDS-1275, guitare à double manche (6 & 12 cordes) dérivée de la Gibson SG, qu’il utilise en studio pour jouer Carouselambra ainsi que sur scène pour interpréter Stairway To Heaven ou The Song Remains The Same.

Une particularité de la Gibson Les Paul Jimmy Page Signature réside dans le câblage original de la guitare. En effet, chaque potentiomètre (au nombre de 4 sur la Les Paul) est un « push-pull », et agit comme un interrupteur. Ainsi, en tirant sur chaque potentiomètre, on peut indépendamment :

•             Splitter le micro manche (passer d’un double bobinage à un simple bobinage)

•             Splitter le micro chevalet.

•             Mettre les micros en circuit série/parallèle.

•             Mettre les deux micros en phase/hors-phase.

Les deux derniers points n’ont de sens que si les deux micros sont audibles, donc lorsque le sélecteur de micros est en position intermédiaire. Ce câblage porte son nom : le « câblage Jimmy Page » (en anglais : « Jimmy Page wiring »).

Pour les enregistrements en studio, il emploie souvent un amplificateur Supro et une Fender Telecaster. La gamme d’effets déployés par Page est longue. Il utilise une fuzzbox Sola Sound Tone Bender Professional MKII sur How Many More Times, le bottleneck sur You Shook Me, Dancing Days, In My Time of Dying, une pedal steel guitar dans Your Time Is Gonna Come, Babe, I’m Gonna Leave You, Tangerine, That’s the Way ainsi qu’à la fin de Over the Hills and Far Away. La guitare acoustique n’est pas en reste puisque Page compose avec cet instrument dans Gallows Pole ou encore Ramble On.

Page est aussi célèbre pour l’utilisation d’un archet pour frotter les cordes, sur les chansons Dazed and Confused, How Many More Times. Sur l’interlude de Whole Lotta Love, il utilise unTheremin. Il développe cette technique offrant un son ample et grave lors de ses enregistrements en studio, même s’il n’en est pas l’inventeur strictement parlant. Eddie Phillips du groupe The Creation l’avait déjà fait auparavant. Comme The Creation était l’une des formations gérées par Shel Talmy avec qui Page travaillait, ce dernier eut vent de cette technique. Dans le document deMTV, Rockumentary, Page déclara qu’il avait eu l’idée de jouer avec un archet grâce à David McCallum, Sr.qui était également un musicien de studio. Page utilisa une Telecaster et plus tard sa Les Paul pour ses solos à l’archet. Sa méthode sera parodiée dans le film Spinal Tap où l’on voit le guitariste Nigel Tufnel utiliser un violon en lieu et place de l’archet.

Sur d’autres morceaux de Led Zeppelin, Page s’essaie aux effets de feedback. Il emploie quelquefois la pédale wah-wah mais sans faire varier l’effet en temps réel à l’instar de Jimi Hendrix. Page préfère laisser la pédale avec le bouton des aigus à fond pour obtenir un son plus incisif.

 

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