Hier après-midi, Cristobal Pazmino, directeur artistique du festival n’avait pas encore de chiffres exacts sur la fréquentation de ce cru 2013. Une chose est pourtant sûre. « Ce n’était pas gagné mais les recettes nous permettent de nous en sortir et de repartir l’année prochaine », commente Cristobal Pazmino.
La semaine de concert a en effet commencé d’excellente manière par le concert de Tommy Emmanuel. « Ça fait sept ans que je voulais le faire venir à Vendôme », rappelle le directeur artistique. Cette soirée d’ouverture se sera jouée à guichet fermé tandis que celle de samedi soir a pu remplir une majorité des sièges du théâtre sans que ce soit forcément plein. « Nous sommes en juillet, il y a énormément d’autres manifestations. »
Succès des masterclass
En attendant, les spectateurs présents ont pu apprécier la maîtrise des frères Joubran qui ont ouvert la première partie de soirée. Ils ont laissé la place à au groupe de flamenco El Macareno et ce dernier s’est laissé envoûté par la scène vendômoise : le set a été allongé d’une bonne heure !
En parallèle des concerts, trois masterclass se sont tenues pour la première fois cette année durant le festival. « On y a fait les masterclass de chansons françaises, de rock et de jazz manouche et ça a très bien marché. » Satisfaction des organisateurs, les jeunes ont répondu aux différentes organisations « après la masterclass de rock, ils sont même partis dans Vendôme pour faire de la pub pour le concert du soir ».
L’association a donc réussi à réunir les deux publics, jeunes et moins jeunes. « On va garder cette soirée rock, elle a bien plu à tout le monde. » Autre initiative que le festival souhaite conserver, son espace billetterie qui a été l’un des points de regroupement des festivaliers lors de cette semaine de concerts. « Ça nous a pris énormément de temps mais les gens savaient où nous trouver s’ils voulaient un point de chute ou des informations. »
Le directeur artistique de l’association Guitare au gré du Loir termine donc cette édition confiant. « On est des passionnés alors on va repartir de toute façon, quand on aime on ne compte pas. »
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