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Le Havrais de 26 ans, jugé en correctionnelle, a reconnu avoir eu entre les mains la guitare volée à la victime de la rue Gustave-Brindeau. Il a évoqué aussi avoir eu un différend financier avec le fils de celle-ci. Enfin, il a admis avoir su que l’appartement avait été cambriolé. « Mais je ne suis pas un voleur. Je n’ai rien à voir » dans cette histoire, ajoutait-il en garde à vue.
Poursuivi en comparution immédiate, Saïd avait promis de se présenter libre à la barre du tribunal correctionnel. Les juges ne peuvent que constater son absence, son avocate n’a pas plus de nouvelles de sa part et quitte ainsi l’audience. Alors, l’homme qui a été victime du vol se rappelle seul les faits devant le tribunal.
Un jour, il rencontre Saïd sur son palier. « Je ne le connaissais pas. Je lui ai demandé ce qu’il voulait, il a dit qu’il voulait voir mon fils. Que s’il ne le payait pas, il reviendrait avec du monde. » Puis, le 3 juin dernier, l’habitant des quartiers sud havrais voit son appartement cambriolé durant son absence. Les trois points de fermeture de sa porte ont été forcés. Seule une guitare a disparu. Son propriétaire part à sa recherche. L’instrument est retrouvé dans un magasin d’objets d’occasion, rue Victor-Hugo, au Havre. Si la boutique refuse en toute logique d’indiquer le nom du vendeur à la victime, elle informera la police. Saïd a usé de sa propre carte d’identité pour effectuer la transaction.
Trouvée dans la rue, la poubelle ou l’escalier…
Interpellé, il donne plusieurs versions. Il répond avoir ramassé la guitare sur un trottoir de la rue Gustave-Brindeau. Ou bien dans une poubelle. « Je l’ai trouvée dans les escaliers de l’immeuble, la porte de l’appartement était déjà fracturée », relate-t-il aussi.
Aux yeux du parquet, le voleur ne peut être que Saïd. Et son absence à l’audience ne plaide pas en sa faveur. Six mois de prison ferme sont requis. Le tribunal en prononce trois. Saïd assurait ne pas être monte-en-l’air. Il a pourtant été condamné pour cambriolage moins de deux mois avant ces faits. Comme il avait été reconnu coupable de vol en 2006.
Le Havrais de 26 ans, jugé en correctionnelle, a reconnu avoir eu entre les mains la guitare volée à la victime de la rue Gustave-Brindeau. Il a évoqué aussi avoir eu un différend financier avec le fils de celle-ci. Enfin, il a admis avoir su que l’appartement avait été cambriolé. « Mais je ne suis pas un voleur. Je n’ai rien à voir » dans cette histoire, ajoutait-il en garde à vue.
Poursuivi en comparution immédiate, Saïd avait promis de se présenter…
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