Vous avez beaucoup joué en France. Une relation particulière s’est nouée entre vous et le public ?
J’ai ce sentiment que le public français est très ouvert à la musique en général et à la mienne. Les gens et la presse d’ici ont été parmi les premiers à découvrir ce que je faisais, hors de Scandinavie. C’était naturel, et ça l’est toujours, de revenir ici souvent.
Depuis vos derniers disques, vous avez délaissé la guitare électrique pour l’acoustique…
C’est vrai. Pour l’instant je suis plus dans l’acoustique, mais ce n’est pas une nouveauté. C’est un instrument fantastique qui m’obsède. Notamment les guitares à 12 cordes qui ont une sonorité assez unique.
Malgré ça, il y a toujours une grande part de rock’n’roll dans vos titres…
J’adore montrer qu’une guitare acoustique peut être très rock ! Même si j’aime ça, c’est beaucoup plus facile de faire du rock caché derrière des montagnes d’effets et un gros son. Ça demande beaucoup plus au musicien de faire sonner du rock en acoustique.
Vous jouez toujours beaucoup de reprises. Comment les choisissez-vous ?
D’abord il faut que j’aime les chansons, ça va de soi (rires). C’est aussi très important que le morceau ait une vraie identité, quelque chose de fort. Un riff ou un gimmick marquant. Et la dernière étape, c’est que je joue naturellement les chansons. Il faut que j’ai presque l’impression de les avoir écrites moi-même.
N’est-ce pas difficile de se retrouver seul avec sa guitare sur scène, presque « nu » ?
Non, c’est tout l’inverse. J’adore cette sensation. Je suis très libre sur scène et c’est un luxe. Je peux jouer les chansons comme je les sens sur le moment, improviser au milieu, les emmener dans une toute autre direction. C’est génial.
Pratique. Dimanche 24 novembre, à 19h, au Cargö, 9 cours Caffarelli, à Caen. Tarifs : de 15 à 19 euros. Tél : 02 31 86 79 31.
Bjørn Berge ?
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