Pause Guitare. Un festival de bénévoles

Yolande  et Nathalie ( en haute à droite) aux loges artistes, Patrice, Didier et Louis à la sécuriité, Eva, Morgane et Sara à la cantine des bénévoles.

Yolande et Nathalie ( en haute à droite) aux loges artistes, Patrice, Didier et Louis à la sécuriité, Eva, Morgane et Sara à la cantine des bénévoles.


Ils sontplus de 550 sur le festival à œuvrer dans les coulisses au service du public de Pause Guitare et à l’accueil des artistes. Rencontre avec quelques-uns de ces passionnés.

Ils sont les petites mains du festival. Celles et ceux sans qui Pause Guitare aurait bien du mal à exister. Alain Navarro, le boss d’Arpèges et Trémolos n’oublie jamais de leur rendre hommage. Durant toute la durée du festival, ils seront plus de 550 sur le site, aux entrées, sur les parkings, à la sécurité, dans les loges ou à la cantine. Ils sont jeunes ou grisonnants, d’Albi et d’ailleurs mais dans chacun de leur propos, deux mots reviennent sans cesse : ambiance et convivialité. Petit tour avec ces bénévoles de Pause Guitare.

On croise toujours Yolande et Nathalie du côté des loges artistes où elles sont à la manœuvre depuis plusieurs années ; déjà du temps de Monestiés. Elles sont à la tête d’une équipe d’une petite dizaine de bénévoles. «Un effectif restreint parce que nous devons être présents pour répondre aux demandes des artistes tout en restant discrets.» Les deux jeunes femmes travaillent sur le festival depuis déjà deux mois. «Dès que l’on reçoit les contrats des artistes, on épluche les demandes pour voir comment y répondre.» Décoration, couleurs, menus et autres souhaits divers et variés, Nathalie et Yolande assurent. «Cette année, Iggy veut une loge Rock’n roll. À nous de trouver ce qui se cache derrière cette demande. On a toujours plus de pression quand il s’agit d’artistes de grandes renommées mais finalement, ils sont très abordables comme Catherine Ringer. L’an dernier, Sting avait demandé une loge noire. Certains passent en loge juste avant de monter sur scène. Lui a passé toute l’après-midi sur le site à écouter les autres artistes, se promener dans Pratgraussals. Il a été jusqu’à nous faire monter sur la scène pour voir son concert.»

Pour ces souvenirs et malgré le travail important à fournir, Yolande et Nathalie délaissent un peu la famille et utilisent leurs congés pour être là. C’est le cas de beaucoup de bénévoles comme Eva, 29 ans, ou Morgane, 26 ans, qui a amené avec elle cette année Sara, étudiante. Toutes les trois sont à la cantine des bénévoles. Entre deux épluchures de patates, quelques pleurs avec les oignons, elles trouvent le temps d’assister aux concerts. «On s’arrange entre nous pour que chacun en profite. Moi, je veux voir Bruel», indique Eva. Ce sera Tété et Solveig pour Morgane et Sara.

Les concerts, Patrice et Didier, ces deux anciens mineurs les écoutent d’une oreille distraite. Ce sont des vieux de la vieille du festival. Ils ont démarré à la buvette et s’occupent désormais du contrôle et de la sécurité. Depuis deux ans, ils ont accueilli un retraité de la banque dans l’équipe avec Louis. «C’est l’occasion de faire des rencontres avec des gens issus de différents milieux, se rendre utile. Et l’ambiance est tellement bonne entre nous. Au fait, vous savez si Roselyne Bachelot viendra ? on l’attend à l’apéro», s’exclame Didier dans un grand éclat de rire avant de repartir remuer des barrières avec ses collègues.

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