Colline Hill, ambiance folk à Pause guitare

Colline Hill sera en première partie à l'Olympia le 26 avril. / P©HamiltonLake.

Colline Hill sera en première partie à l’Olympia le 26 avril. / P©HamiltonLake.


Colline Hill artiste à l’univers folk sera à l’affiche du prochain Pause guitare en juillet à Albi. La chanteuse se dit inspirée par Neil Young et Bob Dylan.

Colline Hill, chanteuse et guitariste à l’univers folk, fait partie des artistes retenus pour la 17e édition de Pause Guitare. Le 7 juillet, elle partagera la scène de Pratgraussals avec Tété, Crosby, Stills and Nash et les Cowboys Fringants, fraîchement confirmés. Depuis la sortie de son album en 2012, elle enchaîne les dates et sera le 26 avril à l’Olympia pour la première partie de Peter Cincotti à l’Olympia le 26 avril et au Festival Interceltique de Lorient cet été. Entretien avec l’artiste au cœur d’une année bien remplie.

Comment votre parcours vous a menée à Pause Guitare ?

Bretonne d’origine mais je suis installée en Belgique depuis quatre ans. En 2009 j’ai sorti mon premier EP «Cause I love», réalisé avec des internautes. Il m’a ouvert les portes des radios en France et en Belgique. C’était ma première percée, ça a bien marché. Mon premier album enregistré en Angleterre est sorti en 2012. J’ai fait beaucoup de dates en Belgique et en France dont la première partie d’America au Bataclan. Lors du concours Franc’Off des Francofolies, j’ai rencontré Alain Navarro qui en était le directeur, il m’a dit avoir eu un énorme coup de cœur, il a tenu sa parole et je lui dis un grand merci, c’est grâce à lui que je serai à Albi en juillet !

Qu’est ce qui vous attire dans le style folk ?

La place de la voix qui est très mise en avant ! J’aime beaucoup la folk américaine et anglaise, je suis fan de Johnny Cash et de cet univers. C’est un style qui s’est imposé à moi, ça m’est venu comme ça.

Quels sont les artistes qui vous inspirent ?

Il y a les mentors «anciens», Emmylou Harris, Neil Young, Leonard Cohen, Bob Dylan. J’aime aussi des choses plus récentes, Asaf Avidan, Ben Howard, ou encore les voix pleines d’Alanis Morrissette et Jewel.

On vous compare à Damien Rice, Amy Mc Donald ou encore Dolores O’Riordan (chanteuse des Cranberries), quel effet cela fait ?

Les gens ont l’habitude de rattacher des nouveaux artistes à ce qui existe, ça a quelque chose de frustrant, ce que chacun fait est unique. Mais ça donne des repères aux gens en termes de répertoire. C’est tout de même flatteur surtout vis-à-vis de Dolores. Amy, Dolores et moi partageons surtout nos origines celtes, elles sont écossaises et irlandaises, je suis Bretonne, on doit puiser dans nos racines les mêmes sonorités.

Qu’est ce que cela représente de partager la scène avec Tété et Crosby,Stills and Nash ?

C’est intimidant c’est un vrai challenge, Crosby, Stills and Nash c’est un groupe mythique !

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