La guitare de Raphaël c’est Andalousie sur Loire !

C e qu’on joue, c’est de l’amour ! C’est la première chose qui saute à l’esprit de Raphaël Faÿs quand on lui demande de définir son prochain disque ! Qui s’appelle « Circulo de la noce ». Un « Cercle de la nuit » qui promet trois CD.

Le chemin musical de Raphaël est jalonné, déjà, de plus d’une vingtaine de « galettes » mariant des compositions de plus en plus personnelles. Le regretté Paco de Lucia est parti il y a un an… Ne serait-ce tout simplement pas Raphaël qui incarnerait aujourd’hui la flamboyance ?
Il a pour cela le jeu, l’esprit, l’éblouissante virtuosité alliée à une belle profondeur musicale. Une « candidature » d’autant plus sympathique que Paco comptait évidemment parmi ses musiciens de cœur : il jouait volontiers le fameux « Rio Ancho ». Mais laissons plutôt Raphaël être Raphaël avec sa vrombissante veine « arabo-andalouso-rumbique » !
Le guitariste est en ce moment concentré sur la sortie de son tout dernier opus. « C’est pour accompagner cette publication que nous voulons offrir à notre public un récital filmé qu’on enregistre ici. »
Ici, c’est une maison du côté des Grouëts qu’on croirait sortie d’un Moyen âge assez bordélique, mais qui vibre d’un charme incroyable avec ses pierres de guingois et sa cheminée à l’ancienne. On aura des formules en solo, trio, danse et plus.
Avec leurs caméras judicieusement placées, les frères Denis – Émilien et Kevin, [email protected] – captent ces nouveaux enrichissements du répertoire. Avec leur association Franciste, ils excellent dans le tournage de courts-métrages saisissants !

Beaux atours

Après trois jours de prises de vues, on termine le film en beauté et en force avec l’équipe au complet. Car si Raphaël est la perle, les musiciens sont l’écrin.
Claude Mouton à la basse nous réjouit d’un jeu aérien mais avec des racines plantées dans la terre. Laurent Zeller au violon, c’est la parfaite élégance sous un crâne de bagnard. Que dire de l’orage vocal d’Alejandro Gimenez, le Joe Cocker andalou ? Tito à l’autre guitare et José Palomo aux percussions offrent une assise rythmique et harmonique sur laquelle il devient tentant de lancer de vibrantes rafales de notes…
Et puis, et puis, comme chantait Brel, il y a Diana, qui est belle comme un soleil ! Diana Regano, dont le flamenco bout dans les veines, gracile jusqu’au bout des doigts, jusqu’au bout des cheveux, nuages fous sur des pieds de tempête.

Disque « Circulo de la noce » à commander sur le site Internet : www.raphaelfays.com

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