L’auteur-compositeur-interprète a longtemps évolué en groupe, dans un tout autre univers musical. Sa décision de partir en solo a été motivée par son désir de chanter seul, mais aussi parce qu’il avait le goût de ne plus avoir à demander l’avis des autres. «C’est un peu égoïste», rigole-t-il.
Quant à son changement de trajectoire musical, le pop-folk a toujours été dans ces intérêts musicaux. «Et en vieillissant, on évolue», ajoute Nicolas Patterson. Il allait donc de soi pour l’artiste de composer ses chansons dans une toute autre gamme musicale.
«Quand j’ai fait le virage, je n’avais rien de composé, je travaillais, j’avais un appartement, j’ai tout lâché», raconte-t-il. Le chanteur a plié bagage et a quitté pour l’Europe, où il a passé trois mois pendant lesquels il a notamment fait la première partie de Mike Ward, Pépé et sa guitare et Sunny Duval. En revenant au Québec, il a assuré la première partie de Bobby Bazini, puis Kim Churchill.
Sur scène, il présentera son matériel à lui, des textes qu’il a composés au cours des deux dernières années. Une musique qui vient naturellement, sans y penser, accompagner de texte plutôt personnel, décrit-il. «J’écris par rapport à ce que je vis, ça peut sonner cliché, mais c’est vraiment cela.»
Entre le Québec, Toronto, New York et l’Europe, l’auteur-compositeur-interprète se plaît à voyager avec sa musique, lui qui chante dans la langue de Shakespeare. «C’est cool déménager de la musique.»
Présentement en studio avec Pascalin Raynault afin d’enregistrer de nouvelles chansons, il envisage possiblement un album dans l’avenir, sans toutefois se fixer d’échéancier. «Je n’ai aucune idée si ce qui est enregistré va être lancé ou pas, admet-il. On va voir ce que ça va donner.»
10 février, à 19h30, aux Brasseurs du temps.
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