Guitare à la main, Serge Teyssot-Gay, du groupe Noir Désir et du projet Interzone, observe le film. Lui et Cyril Bilbeaud, batteur de Sloy, explorent toutes sortes de sonorités en fonction des scènes. On entend des sons lents et graves pour parler de la mort ou du danger, d’autres plus accélérés lorsque Nosferatu, le vampire est en pleine action. Les musiciens utilisent donc des timbres différents pour avoir une logique rythmique dans un univers envoûtant et inquiétant. «
C’est un vrai échange entre Serge et moi. Quand je vois qu’il est inspiré par le film, je le suis. Et inversement. Le film expressionniste nous guide. Les premiers moments étaient difficiles mais désormais on connaît mieux le scénario
» indique Cyril.
Petit rappel du synopsis de Nosferatu, chef-d’œuvre du cinéma expressionniste allemand : au XIXe siècle, en Allemagne, Hutter, un jeune clerc de notaire est reçu chez le comte Orlock, qui est en réalité le vampire tant redouté Nosferatu avec son nez aquilin et ses doigts crochus. Il se fait dérober une partie de son sang et tente à tout prix de rejoindre sa bien-aimée, Ellen, une victime idéale. Nosferatu voyage et répand la peste sur tout un village pour trouver cette femme pure. Et les morts ne se comptent plus… Seule Ellen qui souffre de visions, peut réussir à tuer le vampire malgré elle.
Une projection qui en a fait frissonner plus d’un. D’autant que la musique forte nous projette encore plus dans ce film d’épouvante. Trop forte la musique ? Quelques spectateurs plutôt âgés se sont plaints du volume musical, tandis que des jeunes l’ont beaucoup apprécié. Un ciné-concert, ça reste avant tout un concert !class=”macro” displayname=”esp” name=”esp”
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MARGAUX DAUCHY (CLP)
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