Contes et morceaux de musique étaient proposés au public de Soulme. Le spectacle se présentait comme un menu de restaurant. On y retrouvait des mises en bouche, du salé, du sucré, des mignardises. Les sucrés sont assimilés à des ballades, le salé est un peu plus rock et les mignardises sont des friandises musicales.
L’alternance des contes et de la musique a permis à la magie du conte de prendre racine dans l’imaginaire. La musique a ainsi créé l’atmosphère propice à l’écoute. Il est vrai que lorsque la musique se mêle au conte, le récit devient plus fusionnel.
Un conteur professionnel
Mais qui est donc Christophe Dadseux? Pour le savoir, il faut connaître son passé. Il y a 15 ans, il fait une rencontre déterminante : une jeune femme toute de blanc vêtue qui joue de la harpe. Pour lui, c’est un ange tombé du ciel : c’est le coup de foudre.
De cette relation amoureuse va naître un projet artistique. Avec sa belle musicienne, ils montent des petits spectacles qui allient musique et contes. En 1998, le conteur fonde une ASBL, «Rumelin », afin de professionnaliser son activité.
Aujourd’hui, il conte et raconte aux jeunes et aux moins jeunes, des histoires merveilleuses, mystérieuses ou drôles, des contes tirés du patrimoine wallon, médiéval, oriental.
Il explique d’emblée au public présent : «Quand j’étais petit, mes grands-mères me racontaient des histoires locales et mes parents me lisaient des contes, le soir, pour m’endormir. Cela a nourri mon imaginaire ».
Des nouvelles histoires, Christophe en a plein la tête. Et comme le faisaient ses parents et grands-parents, il les narre à ses enfants, Martin et Élise.
L’artiste nous confie : «Ils sont mon public test. Si mes contes leur plaisent, je les intègre à mes spectacles ».
M.-F.L.
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