C’est en toute intimité, seule avec sa fidèle guitare que Diane Tell est montée sur la scène de l’Astral jeudi soir pour le lancement de son nouvel album «Une».
Le disque offre quelques reprises de chansons choisies parmi le répertoire de l’auteure-compositrice-interprète qui cumule plus de 30 ans de carrière. Des chansons que Diane Tell interprète en solo, accompagnée de sa guitare.
«C’était un souvenir qu’on avait envie d’offrir au public, a-t-elle raconté. C’est une manière de mettre en valeur la voix et les textes et de rencontrer le public en tête à tête.»
Figurent ainsi sur cet album, des succès tels «Gilberto» et «Si j’étais un homme», mais aussi une nouvelle chanson, «Une» et des pièces «coup de cœur» comme «Qui» de Charles Aznavour et «J’suis mordue» de Boris Vian.
La sélection des chansons s’est orientée autour de l’instrument choisi pour l’album, une guitare avec des cordes de nylon. «C’est un son doux, classique et qui se prête bien au flamenco et à la musique méditerranéenne. Les chanteurs brésiliens utilisent ce type d’instrument, mais également Brel, Brassens et Moustaki le faisaient», a expliqué Diane Tell.
Pour l’artiste, replonger dans son passé ne s’est pas avéré difficile. «Contrairement aux acteurs, nous les chanteurs, on traîne toujours une partie de notre répertoire avec soi», a-t-elle dit.
J’aime bien faire plaisir aux gens. Quand je vais dans un restaurant, c’est pour manger un plat en particulier. Si le chef change sa carte, il y a bien des chances que je n’y retourne plus, alors je comprends le public de vouloir entendre les classiques d’un chanteur», a mentionné Diane Tell qui prépare déjà un nouveau «best of» qui sortira prochainement.
L’artiste, venue présenter son album au Québec, repart en France, mais sera de retour dans sa terre natale pour participer à «Ne me quitte pas : un hommage à Jacques Brel», le 19 juin prochain dans le cadre des Francofolies.
L’album «Une» de Diane Tell est vendu en exclusivité chez Renaud-Bray.
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