Hendrix à Monterrey
© Collection personelle d’André Duchossoir – 2014
C’est une des guitares les plus mythiques du Rock et elle fête ses 60 ans. La Stratocaster a traversé les scènes et les genres : Buddy Holly, les Shadows, Mark Knopfler et bien sûr celui qui a donné à la Stratocaster ses lettres de noblesse, Jimi Hendrix.
Nous sommes le 18 juin 1967 au Festival de Monterrey : Jimi Hendrix est survolté, il attaque avec les dents les premiers solos d’un de ses titres phare “Wild Thing.” Ce jour là, il va rentrer dans l’histoire du rock. Au bout d’une petite dizaine de minutes à torturer les cordes de sa Fender Stratocaster, Hendrix pose sa guitare à terre, il mime l’acte sexuel, l’asperge d’essence à Zippo et la brûle. Le Kid de Seattle dira :
Quand j’ai brûlé ma guitare, c’était comme un sacrifice, on sacrifie ce que l’on aime et j’aime ma guitare.
Ce jour-là, des millions de jeunes rockers ou apprentis rockers, un peu partout dans le monde vont tomber fou d’une guitare, la Fender Stratocaster. Au début, e n’était pas gagné. Écoutez André Duchossoir, c’est le spécialiste français de la Strat’, il est aussi co-auteur de la revue Vintage Vertigo
Hendrix a remis la Stratocaster au firmament.
Une découpe originale et jamais imitée, un instrument polyvalent, le chanteur et compositeur Axel Bauer a acquis sa première Stratocaster à la fin des années 70. Elle ne l’a plus jamais quittée :
J’ai composé mon solo de Cargo avec cette guitare.
Le solo de Cargo, une Stratocaster de collection à 250 000 euros, des titres exceptionnels, à partir de lundi matin, retrouvez la playlist spéciale “60 ans de la Stratocaster” et ça rime avec franceinter.fr.
Après la guitare électrique, le bignou
La Bretagne débarque sur la toile. En effet, les souris se transforme en bignou : le réseau social Facebook a ouvert ses traductions à une 121ème langue, le Breton. Près de 400 contributeurs sont déjà à la tâche pour traduire les mots “amis”, “statuts” ou encore “J’aime.” Pour info, le fameux “J’aime” devient “Plijus”.
Le Breton envahit petit à petit Internet : le site Wkikipedia, le navigateur Firefox ou encore le logiciel Open Office existent déjà en breton. Mieux encore, à la fin de l’année, l’extension .bzh permettra d’identifier les sites bretons. La Bretagne est libre, en tout cas, sur Internet.
Le Netflix de l’INA
Cinq colonnes à la une, Belphegr, Thierry la fronde, vous pourrez bientôt retrouver tous les programmes de la télévision des années 60 sur un Netflix à la française. Pour tous ceux qui n’ont pas suivi l’actualité des médias depuis la rentrée, Netflix, c’est le portail de séries et de films qui vient de s’implanter en France. L’entreprise propose tous ces programmes en flux contre un abonnement payant.
L’INA imite le modèle économique du géant américain de la vidéo à la demande pour proposer à ces futurs abonnés tous ces programmes télés du siècle passé. On ne connaît pour l’instant pas le prix de l’abonnement. La sortie du portail est prévue pour le printemps 2014.
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