Devant environ 200 personnes, Brice Conrad puis Lilly Wood and the Prick ont fait monter la température dans la loge présidentielle.
Mais avant cela, il a d’abord fallu attendre devant le stade. C’est visible, une bonne partie de l’assemblée n’a encore jamais franchi ces portes. Une mère immortalise le moment en prenant ses fils en photo un peu partout. Un petit tour en ascenseur, et nous voilà dans la loge présidentielle, où les premiers arrivés se précipitent vers la cloison vitrée d’où la vue sur la pelouse est imprenable. L’endroit est un peu bas de plafond, mais suffisamment spacieux pour accueillir jusqu’à 300 personnes, dans une ambiance feutrée.
Une partie des places ont été gagnées par des auditeurs de Virgin Radio, chef d’orchestre de la soirée. L’animateur Ben se charge de mettre l’ambiance, rappelant au public combien il est privilégié. Dans les premiers rangs, plusieurs (très) jeunes filles sont venues applaudir le beau Brice Conrad, gros succès de ces derniers mois dans sa catégorie, la variété française. C’est la première fois qu’il se produit dans la métropole. «
Le Vieux-Lille est très joli
», risque-t-il. Ça ne mange pas de pain.
L’univers folk de Lilly Wood and the Prick se prête tout à fait au cadre intimiste de la loge. D’abord assis par terre, les premiers rangs se lèvent dès la deuxième chanson. Leur tube, This is a love song, est repris en chœur. Tomber de rideau à 22 h, après une heure et demie de concert. «
C’est déjà fini ?
», s’étonne-t-on dans la salle.
Essai transformé pour le Grand Stade, donc. Derrière ses airs de géant, il est tout à fait à même d’abriter des rendez-vous en petit comité.
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