(AFP) – Keith Richards, guitariste légendaire et cofondateur des Rolling Stones, fête mercredi ses 70 ans en préparant une nouvelle tournée avec son éternel compagnon de route, le non moins célèbre et non moins excessif Mick Jagger.
L’excentrique Keith Richards célébrera non seulement ses 70 printemps, comme l’a fait le chanteur des Stones fin juillet, mais aussi ses 30 ans de mariage avec l’ancien top-modèle Patti Hansen, qui lui a donné deux filles, Theodora et Alexandra. L’artiste britannique a également trois autres enfants issus d’une union précédente avec l’actrice italienne Anita Pallenberg.
Bandeau autour de la tête, chemise ouverte, voix caverneuse et visage marqué par les années d’excès et de plaisir: l’apparence de Keith Richards incarne l’essence même du rock and roll.
A la veille de ce double anniversaire, la page internet officielle de l’artiste invite tous ses fans à poster des commentaires en guise de “cadeau” au guitariste.
Keith Richards prépare en outre une énième tournée avec ses acolytes des Stones, qui commencera le 21 février 2014 à Abou Dhabi, et sera tout simplement baptisée: “14 on fire” (14 en feu).
“Les gens me demandent: +Pourquoi tu n’arrêtes pas?+. Je crois qu’ils n’ont pas bien compris. Je ne fais pas ça uniquement pour l’argent, ni pour eux. Je le fais pour moi”, écrivait Richards dans “Life”, son autobiographie publiée en 2010.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis que Keith a quitté Dartford, localité de la banlieue de Londres où vivait sa famille, issue de la classe ouvrière, avant de rencontrer en attendant le train Mick Jagger, qu’il connaissait déjà de l’école primaire, et de former ensemble en 1962 ce qui est aujourd’hui l’un des groupes de rock les plus célèbres au monde.
Ensemble, ils vont co-écrire la grande majorité des chansons des Stones et, en parallèle avec leurs concurrents des Beatles, révolutionner la musique populaire des années 1960.
Richards affirmera son style avec ses “riffs” légendaires, devenant gravé dans les mémoires avec des titres comme “Satisfaction”, “Jumping Jack Flash”, “Sympathy for the Devil” ou “Start Me Up”.
Richards et Jagger achèveront de peaufiner leur légende en mettant en avant leur côté mauvais garçon, surtout Keith: femmes, drogues, alcool, scandales et autres incarcérations marqueront leurs années 1960 et 1970, avant la mort tragique de l’autre guitariste fondateur du groupe, Brian Jones, en 1969.
Pour beaucoup de fans, l’éternel rebelle Richards reste l’âme même des Stones, plus encore que le dandy Mick Jagger.
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