Une fois de plus, les responsables de l’école municipale de musique ont réussi leur pari car, dans le cadre du festival Culture en fête, la musique a été bonne. Par ses chaleureux applaudissements, le très nombreux public a marqué sa satisfaction devant le spectacle de qualité produit par les élèves de Frédéric Kus. L’enseignant a confié son ressenti face à la qualité musicale de la prestation qui a été bien meilleure que la précédente à Sallaumines.
C’est le fruit de dix-huit mois d’investissement de chacun. Les élèves commencent à prendre l’habitude de la scène et à se gérer eux-mêmes. Je pense que l’ensemble va continuer à progresser pour les dates à venir notamment celle du 1er février à Waziers. Parmi les figures locales présentes sur la scène, le public oigninois a remarqué l’intervention d’Hélène qui a magnifiquement interprété Luna Nueva sur sa guitare classique et celle de Théo (12 ans) qui a assuré sur une intervention musclée de hard rock et sur une impro de haute volée de jazz manouche. Dans le fond de la classe, le visage rougit par la lumière d’un projecteur, une figure bien connue dans la commune se concentrait sur sa partition. Dimanche matin, dans la file des personnalités locales qui se pressaient pour la cérémonie des vœux, Jean-Marie Decarnin confiait à la manière d’Yves Duteil, «
oui la guitare me démangeait, alors je gratte un petit peu
». C’est l’intervention de Frédéric Kus lors du concert des vœux 2013 qui a redonné l’envie à ce cadre dans l’immobilier social de retrouver l’ambiance de sa jeunesse. «
Depuis un an, je suis assidu aux répétitions qui se déroulent au centre Mozart à celles de Libercourt. C’est chouette de s’exprimer et on a envie d’aller plus loin
», raconte celui qui dit que «
gratter, ça fait du bien dans les phalanges
», comme du temps où il jouait du cor à pistons au sein de l’harmonie des mines. Ça ne nous rajeunit pas.
Pourtant samedi soir, M. Decarnin a effectué un bond en arrière de quatre décennies en accompagnant en live Christophe Marquilly en fin de première partie. Par sa dextérité et son enthousiasme, le père du groupe Stocks a émerveillé l’ensemble des guitaristes par les sons sortis de sa grosse guitare sur une composition de George Harrison While my guitar gently weeps.class=”macro” displayname=”esp” name=”esp”
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